Shamar (sentinelle)Ce blog vise à décrire le quotidien et la mise en pratique d'une vie chrétienne, de prière, de foi en Jésus-Christ vivante et active. Les difficultés, les joies sont exposées sans fard, sans langue de bois. D'autres articles sur ce thème sont édités. Les requêtes sont les bienvenues. Des pe
Comment abordons-nous notre lecture quotidienne? Choisissons nous l'heure la plus favorable pour recevoir? Certains le matin, d'autres le soir, pour d'autres encore un moment calme de l'après-midi... La lecture de la Bible est comme un repas, aussi vital qu'apaisant et réconfortant. Mais nous vivons dans une société où nous ne savons même plus prendre de vrais repas, où la prise de nourriture se fait sur le pouce, en vitesse et n'importe comment. Si il en est ainsi pour l'alimentation qu'en est-il alors de l'alimentation spirituelle? J'aimerais "traiter"de la lecture sur quelques articles, pour...
Au fil des visites des sites abordant la foi en Jésus, plus communément appelés les "sites chrétiens", il m'est souvent arrivé de m'inscrire à la lettre quotidienne ou hebdomadaire. Est-ce le désir de communiquer, de recevoir du courrier qui motivait ce besoin de recevoir? Sans doute, recevoir du courrier, directement adressé, je vous avoue que j'ai aimé les première lettres. Les semaines passant, ma boîte mail engrangeait cinq à six messages par jour. Inutile de vous dire l'effet de ces lectures consécutives ; superficielles, approximatives, l'effet désiré ne fut pas au rendez-vous plutôt une...
Chaque jour je suis confronté à une parcelle sombre de ma nature profonde. Quelle est-elle ? La lâcheté. Ce n’est pas une lâcheté fourbe dans le quotidien, mais plutôt une lâcheté spirituelle. Longtemps j’ai essayer de taire ce travers, en parant cette tare de beaucoup d’indulgence, de patience, de tolérance mais il faut bien me rendre à l’évidence que parfois, ces qualités ne sont développées que pour cacher la lâcheté. Pourquoi je dis lâcheté spirituelle ? Parce qu’elle est confrontée aux situations de vie face aux Écritures. Souvent, il m’insupporte de devoir trancher et les comportements qui...
Vouloir écrire un texte par jour n’est pas simple, surtout en abordant le coté spirituel de notre vie. Il est facile de prendre un ton docte, un ton de donneur de leçon, et d’exposer ses aspirations comme des étapes faciles à franchir. Pour le texte d’hier concernant le Dalaï Lama , il en ressort un petit malaise, car je ne veux pas exprimer ma foi en comparant avec des mouvements ou des religions. Pourquoi ? Parce que le but premier de mon quotidien, c’est de ne pas vivre de religion mais le lien sublime avec Celui qui s’est révélé. Le piège est de vite flancher et de se trouver de multiples habitudes,...
Que de dévotion dans l’actualité !… Je n’ai rien contre le Dalaï lama mais je suis interloqué par tout ce monde soudain passionné par le bouddhisme. La plupart du temps, la religion catholique et protestante (je le reconnais n’apportent rien à l’homme tant la foi est dissolue et le nom de Jésus est mis au rabais en laissant la place à des croyances erronées, et des centres d’intérêts autre que la Gloire de Christ dans les vies). Mais de voir les gens outrés pour la condition du Tibet alors que la situation perdure depuis les années 50 . L’admiration envers les bonzes me gêne, voyant en eux de saints...
Comme j’admire la fidélité communautaire, ces frères et sœurs qui quoi qu’il arrive, seront présent en jour et en heure aux réunions. Quelque chose agite la majorité, tout est clair et rien ne se placera entre Dieu et eux. C’est un mystère pour moi, un sujet de culpabilité. Peut-être ne devrai-je pas prendre tout à 100% pourtant ces frères et sœurs ne font pas les choses à moitié ?! Pourquoi demeurent-ils fidèles malgré les tempêtes et que je fuis quand tout tombe en ruine ? Sans doute leur attachement à Christ est plus mature, plus simple… Depuis toujours, la fidélité aux assemblées fut une épreuve....
Le grand piège, la grande tromperie qui peut entraver l’homme qui veut entrer dans la présence de Dieu, est qu’il peut croire devoir en être digne, et chercher alors à être digne de sa présence. Croit-il qu’il pourra présenter une offrande égale à celle de Jésus le Fils bien aimé, l’agneau qui lave de tout péché par son sang ? Mais savoir que nous ne sommes pas dignes ne signifie pas qu’il faille croire que la désinvolture, la nonchalance ou autre relâchement se justifie. L’exercice le plus « digne » est de considérer à chaque fois de plus en plus la valeur inestimable du don de Christ II Corinthiens...
Trop souvent le mot discipline fait peur quand il est associé à la vie spirituelle, comme si ce terme avait le pouvir d'oter tout le "naturel" d'une démarche sincère. La sincérité est souvent alliée avec la spantanéité et pourtant rien n'est plus fragile comme conception. La discipline souligne justement que nous avons conscience de toutes les entraves à une vie spirituelle régulière (qui ne veut pas dire train train) qui surmonte toutes les paresses, les découragements, les difficultés, les luttes et les incompréhensions. Dans la façon d'aborder cette discipline il y a deux voies différentes mais...
Actuellement je réfléchis sur les deux pôles extrêmes de la vie en Christ : Actif ou contemplatif? Dans certaines branches de la communauté chrétienne, les actifs seront considérés et les contemplatifs méprisés ou jugés comme de stériles paresseux. Dans d'autres communautés les actifs seront évalués comme des ressorts excités, des remueurs irréfléchis et les contemplatifs comme les meilleurs... Bref, comment trouver l'équilibre? Pour illustré cette petite réflexion, si je clique sur Google image contemplatif ou autre une grande majorité d'image abordera le bouddhisme...No comment.
Le texte qui suit est tiré du livre de C.Bruins « Me voici envoie-moi ». J’ai particulièrement apprécié ce passage qui décrit ce que trop souvent nous pouvons vivre. Avoir des talents et les négliger est dommage, ne pas les considérer nous prive d’une croissance épanouie. Mais se croire automatiquement destiné à un service en rapport avec nos talents est un leurre. S’obstiner dans cette voie est la preuve d’une relation manquée. L’auteur développe ce problème, et écrit que le talent peut être un moyen de construction spirituelle avant d’être un moyen direct de Le servir. "Ce qui peut nous étonner...
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