Quand tout disparaît...

Combien de foi chantons-nous  « je t’offre un sacrifice de louange », ou considérons-nous que notre vie est offerte en sacrifice pour le Seigneur… Il nous arrive de rencontrer les limites de notre volonté et d’être confrontés à nouveau au choix, cette liberté que Dieu nous accorde toujours. Face au choix, nous franchissons un cap, une barrière, un âge, et de nouveau de plus en plus consciemment, de plus en plus volontairement, nous offrons notre vie en sacrifice. Certaines épreuves nous rappellent le sacrifice d’holocauste, < Lévitique 6 : 8-13> ou rien n’est garder pas même pour le sacrificateur ; ou rien n’est ôté où tout doit être consumé. Les cendres récupérées seront jetées hors du camp dans un lieu pur. Apprendre à être brisé, laminé, calomnié, méprisé et d’en tirer non pas une joie mais un détachement tel que la joie de Christ enveloppe vraiment tout notre être. Certes, il faut passer ce moment et il y a évidemment des réactions d’amour propre, des résistances, mais l’insistance des épreuves submerge tant et tant que seul le secours et la nourriture céleste vivifient l’âme et l’esprit.